Cafet’ Cité Internationale Paul Ricoeur - Rennes

Mariana Fagundes

Je suis doctorante en cotutelle entre l'Université de Rennes 1 et l'Universitéde Brasilia, au Brésil. J'habite dans la résidence pour chercheur·es etdoctorant·es et fréquente assidûment le Cafet' Cité Internationale PaulRicoeur.La semaine dernière, l'équipe m'a raconté le changement de menu durestaurant. Je suis sincèrement très triste et déçue pour le CROUS, notammenten raison de l'importance qu'avait cet espace de partage et de convivialitélors de mon installation à Rennes.Je suis brésilienne et j’habite en France depuis environ un an. Lorsque jesuis arrivée en Bretagne entre l'automne et l'hiver de l'année dernière,j'avais peur et j'avais froid. Changer de pays, de langue et de culture est undéfi effrayant et, de temps en temps, ce challenge nous donne envie de faire unretour, d'abandonner tout et de rentrer chez nous.Certains facteurs sont toutefois cruciaux pour la continuité de cetteexpédition autour de soi-même qui est la vied'un·e étudiant·e étranger·e. Les personnes que nous rencontronsfaçonnent nos prochaines étapes et peuvent définir l'ensemble de notreparcours. Ils peuvent même changer la destination finale. Moi, par exemple,j'ai eu l'occasion de rencontrer des gens qui m'ont accueilli et m'ont faitsentir que je pourrais continuer et qu'avec un peu de calme et beaucoup depatience, je pourrais m'intégrer et me retrouver dans mon propre rêve de vivreen France.L'équipe de la cafétéria a joué un rôle décisif dans ce processus dans mavie. Déjà installée dans la résidence étudiante et adaptée à la routine dela ville, j'ai commencé à fréquenter le restaurant universitaire. Jecommandais, jour après jour, toujours les mêmes articles dans mon assiette.Après quelques semaines, le monsieur charismatique du restaurant a commencé àm'attendre avec mon assiette prête, plus deux petites frites, un article qu'ilsait que, bien que j'aime cela, j'évite d'en manger pendant la semaine. Il mefaisait ce petit cadeau pour me voir sourire. Je me sentais, de plus en plus,accueillie.Les dames qui avaient l'habitude de prendre le paiement et de nousdonner l'entrée et le dessert, tous les jours, nous demandaient si tout allaitbien et parlaient de la météo ou de la ville. L'autre dame, égalementchargée de préparer les plats chauds à côté du monsieur, échangeait quelquesphrases avec moi sur les plats végétariens de la semaine. Les jours de solitudeou de pluie, le personnel du restaurant apportait un peu de lumière et dechaleur à nos repas.Ces personnes, même si elles ne s'en rendent pas compte, ont fait de Rennesma maison. Donc, je n'avais plus besoin de partir, je n'avais plus besoin deretourner dans quelque part. Je me suis simplement retrouvée ici lorsque jesuis tombée sur des personnes qui m'ont dit, par leurs petits gestes, que jepouvais me sentir à l'aise. C'est ça que le Cafet’ Cité InternationalePaul Ricoeur représente pour nous, les etudiant·es.Et c'est vraiment dommage que le CROUS ait décidé de nous enlever ceservice qui était plus qu'un service, qui était aussi une expérience de partageet de joie dans nos vies.J'espère que la décision de retirer les plats chauds du restaurant pourra encore être annulée. Pour la santé, la nutrition, le soutien financier à la communauté étudiante et, pas des moindres, pour toute la symbolique d'échanges et de réseau de soutien que les repas servis dans le RU nous ont rendu possible.

Yann

Incompréhensible. Le prix est le même mais…sans plats chauds, avec des vieux sandwichs et on te fais payer les couverts en bois 0,5 centimes.
Pire on te propose d’autres sandwichs mais c’est plus cher et même pas de verres d’eau pour boire.
Je ne sais pas si ce sont des restrictions de l’état ou de la ville mais c’est juste pas possible.
Donnez à des étudiants de la nourriture froide avec les températures qui arrivent et au même prix qu’avant (fromage, dessert, plats chauds ou choix, végétarien, pain…) c’est juste degeulasse.
Honteux rien à dire de plus

Pauline Lanson

C’est scandaleux de nous enlever notre RU alors que nous sommes étudiant au même titre que ceux de la fac de droit, de rennes 1 (qui en ont deux) ou encore de rennes 2, je trouvais l’idée géniale d’implanter un RU au liberté surtout qu’il marchait super bien! Je n’y reviendrai plus tant que ce lieu ne redeviendra pas le restaurant universitaire que nous avons connu avec l’équipe géniale qui le faisait si bien fonctionner !
Dommage…

Shappi Corporation

Tout simplement honteux, un changement injustifié. Le seul crous aux alentours, ne permet plus aux étudiants de bien se nourrir. Merci de bien vouloir prendre note que nous n'avons pas forcément le temps ni le matériel pour faire à manger sur le temps du midi, et que des sandwiches tous les midis n'est pas envisageable pour une alimentation saine. Il est temps que ce crous market redevienne un crous classique.

GRADUSKA

Le changement inexpliqué de ce crous fait que nous ne pouvons plus avoir de plats chauds et variés comme avant, inadmissible les étudiants devraient pouvoir manger sans difficultés comme c’était le cas avant.
Pablo

Romain Roussel

Très triste que le restaurant ne serve plus que des sandwitch et des paninis.

L'équipe est géniale et le service super pratique, mais on ne pourra pas venir manger des sandwitchs toute la semaine

Pierre Dubillot

Les pâtes carbo étaient excellentes et l'accompagnement suggéré par le chef : une bonne 8.6 bien chaude, un régal !

Louis Morice

Équipe au top (comme toujours).
Incompréhension du changement instantané d’une bonne restauration en une simple cafétéria (sandwich) ?.
Tres déçu